La précarité subjective : la santé mentale dans une perspective sociologique dans la contemporanéité
Présent depuis les années 1970, le thème de la santé mentale a pris une importance significative dans les années 2000, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19. La pandémie a eu un impact considérable sur la subjectivité des individus, intensifiant les problèmes de santé mentale et rendant la question encore plus pertinente à la fois pour la recherche académique et scientifique et pour la société en général. L'objectif de cette recherche est d'étudier la relation entre le néolibéralisme, la subjectivité et la santé mentale, en tenant compte de l'impact et de l'importance sociologique de la pandémie de Covid-19. Pour ce faire, nous analyserons la production intellectuelle qui aborde directement ou indirectement la relation entre le néolibéralisme, la subjectivité et la santé mentale dans le contexte de la pandémie, subjectivité et santé mentale dans le contexte de la pandémie, ainsi que les études qui présentent l'épidémiologie psychiatrique mondiale pendant la pandémie et la période actuelle. Nous visons également à connaître et à étudier les expériences collectives qui peuvent faire face à la précarité subjective, à l'épuisement psychologique et aux processus de pathologisation individuelle. Nous espérons ainsi offrir des éléments sociologiques pour comprendre et problématiser l'incidence élevée de la souffrance mentale en période post-pandémique, ainsi que pour politiser les problèmes de santé mentale en tant qu'expérience sociale et collective, contrairement aux explications de la psychiatrie hégémonique et de la culture néolibérale, qui tendent à réduire le problème à la dimension individuelle. Ce projet de recherche post-doctorale s'inscrit dans un projet de recherche plus large sur la relation entre néolibéralisme (culture néolibérale) et subjectivité (précarité subjective), dont l'objectif est de trouver des éléments sociologiques pour comprendre et problématiser les problèmes de santé mentale à l'époque contemporaine. Compte tenu de la complexité biopsychosociale de la santé mentale, la recherche vise à apporter une contribution sociologique à la compréhension du phénomène.
