Mes recherches ont longtemps porté sur le développement de méthodes d'analyses statistiques pour étudier la composante génétique des maladies multifactorielles chez l'homme, avec un intérêt particulier pour les approches combinant génétique des populations et épidémiologie génétique. L'étude des maladies complexes au sein de populations humaines isolées (géographiquement ou culturellement) et le développement de méthodes statistiques ad hoc constituait alors l'axe majeur de mon travail. Des collaborations internationales m'ont permis d'appliquer mes travaux à diverses maladies (asthme, spondylarthropathies, hémochromatose, hypertension artérielle, obésité, cancer...).
Après une année de congé pour études (2009), je me suis formée aux approches méthodologiques de mesures de la subjectivité en santé, que j'ai appliquées à l'évaluation des risques et des bénéfices liés à la consommation de produits addictifs.
Depuis septembre 2012, j'ai rejoint le Cermes3 au sein duquel je m'intéresse aux technologies de la génomique haut débit dans le contexte du développement de la médecine dite personnalisée. J'étudie à la fois les nouvelles pratiques de recherche et les pratiques cliniques que ces technologies contribuent à faire émerger et les problèmes qu'elles posent aux régulations actuellement en place autour des tests génétiques.