Mes travaux portent sur les situations de crise telles que les attentats touchant le territoire national, la pandémie de la COVID 19, les événements de 2020 en lien avec les inondations des vallées de la Vésubie et de la Roya dans les Alpes Maritimes et les crises multifactorielles de l'arc Antillais.
Ils s'appuient sur une méthodologie d'enquête participante et ethnographique de terrain, auprès des populations impliquées, victimes, intervenants et scientifiques. Ces populations sont considérées dans leur rapport avec des situations d'urgence sanitaire, de catastrophe naturelle, d'accident technologique majeur ou encore de violence sociétale, situations mises en lien avec des évolutions se poursuivant sur le long terme telles que le changement climatique, les innovations technologiques ou encore les évolutions politiques et sociétales.
Les crises sont ainsi analysées comme un entrecroisement de processus psychologiques, cliniques et sociaux, touchant ces populations. Cette analyse permet de proposer une modélisation de la genèse, du développement et de la résolution des situations de crise. Elle rend ainsi compte du développement des risques et des menaces, des transactions en termes d'implication et d'engagement des populations, de la construction des savoirs, et des mécanismes de décision et d'interaction.
