Au cours de mes études en sciences politiques et sociologie quantitative, j'ai travaillé sur des sujets liés aux phénomènes de stigmatisation de certaines populations considérées comme déviantes et aux politiques mises en place les concernant.
J'ai notamment étudié les stérilisations forcées des femmes détenues en Californie entre 2005 et 2010 en me questionnant sur l'influence des discriminations de genre, de race et de classe dans les pratiques eugénistes.
J'ai également travaillé sur les pédophiles "abstinents" et les "pédosexuels" en interrogeant les limites de la prévention des violences sexuelles sur mineurs aujourd'hui en France. J'ai utilisé les méthodes qualitatives en sociologie en menant des entretiens semi-directifs avec des personnes pédophiles et analysé la façon de catégoriser la déviance, de la prévenir ou de la traiter.
Particulièrement intéressée par la sociologie de la déviance, j'ai également travaillé sur le rapport aux troubles anxieux et dépressifs des adolescents consommateurs de produits psychoactifs selon le genre.
Je suis actuellement ingénieure d'études en sociologie dans le cadre du projet Icovac et je travaille sur l'hésitation vaccinale des professionnels de santé (médecins généralistes et infirmier.es).
